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Instagram : Comment utiliser Instagram à son avantage en 2020 avec Charlie Fernandez
Episode 25
Instagram : Comment utiliser Instagram à son avantage en 2020 avec Charlie Fernandez
Avec plus d'un milliard d'utilisateurs, Instragram continue année après année à être un incontournable pour les 18-25 ans. La plateforme est également très appréciée par les influenceurs qui désirent monétiser leur audience.
Mon invité du jour, Charlie Fernandez, fondateur de l'agence Réverbère, une entreprise purement spécialisée sur Instagram va tenter de nous expliquer le mix de stratégies qu'un commerce en ligne doit utiliser en 2020 sur la plateforme.
Bonne écoute,
L'équipe de J7 Media
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Social Selling Instagram est le réseau social préféré des influenceurs.
Le deuxième, c'est YouTube.
Quand ils ont sorti IGTV, ce n'est pas pour les marques, ce n'est pas pour des usagers comme toi et moi.
C'est vraiment pour des influenceurs pour faire en sorte justement, de leur offrir de nouvelles opportunités de monétisation, comme les badges, par exemple et comme les opportunités dont on vient de parler là pour concurrencer YouTube.
Mon nom est Antoine Gagné, au nom de toute l'équipe de J7 Media.
Je suis très content de vous avoir avec nous aujourd'hui pour un nouvel épisode Social Selling.
Avant d'aborder la discussion, je vous invite à vous abonner à notre balado sur Spotify, Apple Podcast ou votre plateforme préférée afin d'être notifié des nouveaux épisodes qui arrivent tous les mercredis matins.
Avec plus d'un milliard d'utilisateurs, Instagram continue année après année à être un incontournable pour les 18, 25 ans.
La plateforme est également très appréciée par les influenceurs qui désirent monétiser leur audience.
Maintenant, si on est un commerce en ligne, comment peut-on jumeler une présence organique efficace à une stratégie d'acquisition payante?
Mon invité du jour, Charlie Fernandez, fondateur de l'agence Réverbère, une entreprise purement spécialisée sur Instagram, va tenter de nous expliquer le mix de stratégie qu'un commerce en ligne doit utiliser en 2020.
Sur la plateforme Charlie, merci d'être avec nous aujourd'hui.
Merci à tous pour l'invitation, Antoine.
Je suis super heureux de te parler aujourd'hui puis je suis super heureux de venir vous parler d'Instagram puisque cependant c'est ce qui me passionne chez Réverbère comme tu l'as compris.
Effectivement.
Puis Charlie, parlons un petit peu de cette genèse-là.
Donc tu as décidé en 2017 de bâtir une entreprise 100 % consacrée sur Instagram.
Puis peux-tu nous dire aujourd'hui qu'est-ce qui t'a poussé
à prendre une direction de spécialiste au lieu de généraliste?
Si je devais te raconter l'histoire, si je puis dire au complet, je pense qu'on dit pareil à tous les épisodes.
Donc, je vais essayer de te faire une version un petit peu plus courte.
Grosso modo, nous, à l'époque, avec mon associé Tristan, on avait, on était actionnaires dans un autre business, on travaillait beaucoup en média.
Que ce soit en organique ou en publicitaire, notamment sur Facebook et par la bande d'Instagram.
On le sait, Instagram a été racheté par Facebook.
Donc, souvent, les deux vont de pair.
Et à cette époque-là, on parle d'il y a 4, 5 ans, on s'est rendu compte en fait qu'Instagram était très peu exploité au Québec et même encore aux États-Unis, malgré le fait qu'il y avait déjà des signes avant-coureurs assez intéressants, ce qui a trait au succès de la plateforme.
Et quand je parle de succès, je parle autant au niveau du succès chez le consommateur final que sur certains volets en termes de marques, notamment les marques dans le commerce de détail.
Donc, on a commencé un petit peu à creuser à cette époque pour savoir si "le pressentiment" qu'on avait été validé.
Puis qu'on avait déjà trouvé des informations extrêmement intéressantes, comme la croissance du nombre d'usagers de la plateforme, comme je mentionnais, ou encore comme certaines données, par rapport, mais tout simplement en la qualité des interactions qu'on pouvait faire sur Instagram et donc la monétisation de cette audience-là.
Donc, on a continué, si je puis dire, à regarder s'il y avait d'autres signes avant-coureurs quant à un potentiel intérêt sur cette plateforme.
Puis on s'est rapidement rendu compte qu'au Canada, aucune agence ne s'était spécialisée donc sur Instagram.
On avait spécialisé sur Facebook. Bien entendu, on avait spécialisé
donc sur Google que ce soit un page search, ou plus en display ou même en SEO.
Mais sur Instagram, il n'y avait personne encore.
Alors qu’Instagram passait déjà à l'époque de 375 à 850 millions d'usagers mensuels.
On parle donc de ça, il y a environ cinq ans, sur un laps de temps de trois ans pour venir, justement, culminer aujourd'hui un peu plus d'un milliard, donc de tout simplement d'abonnés.
Donc, on a fait un petit peu nos devoirs, comme tu l'as compris.
Puis, du jour au lendemain en fait, on a décidé de mettre sur la glace, se retirer de mon ancien projet pour se consacrer donc à ce qu'on appelait à l'époque "The Instagram first Project", ce qui est devenu donc Réverbère.
Puis ton projet avant, puis corrigez-moi si je me trompe, mais il me semble que tu étais dans un dans un incubateur à Québec avec d'autres partenaires.
Est-ce que c'est ça les projets où est ce que tu mettais beaucoup de ton temps avant?
Ouais, ouais.
Donc nous, on avait cofondé il y a disons, 7 ans, 8 ans maintenant, peut-être pas 7, 8 ans, mais 5, 6 ans, on avait cofondé une startup studio.
Donc nous, ce qu'on faisait en fait grosso modo, c'était, on faisait du funding, mais pas avec de l'argent. On faisait du funding avec DRH.
L'entreprise, donc, s'appelait et s'appelle encore Maple Inside.
Et grosso modo, donc on accompagnait des start up avec du sort potentiel en mettant nos ressources humaines à leur disposition.
Que ce soit en termes de Dev, de UX, de design, de marketing de communication, contre en fait tout simplement une prise d'équité
dans le capital de la start up.
Donc ça a été un super beau modèle.
D'ailleurs, mes anciens associés que ça vient en tête de liste.
Ah, intéressant ! Très intéressant.
Ça pourrait peut-être être un autre podcast même parce que le Equity Investing devient quelque chose qui est de plus en plus à la mode d'arriver, puis d'aller chercher une part de l'entreprise contre une certaine prestation de services, que ça soit marketing, finance, conseil sur un achat peu importe.
Donc, peut-être ça pourrait être d'autre discussion.
Mais le but aujourd'hui, comme je l'ai dit un petit peu en début de podcast Charlie, c'est de, on va dire mieux comprendre comment on peut utiliser Instagram à notre avantage au niveau organique également au niveau payant.
Puis, comme je l'ai dit un petit peu, il y a beaucoup des gens qui écoutent Social Selling, le podcast aujourd'hui qui vont aider des commerçants en ligne ou même des commerces locaux avec des stratégies d'acquisition payante.
Mais comment toi en 2020, crois-tu qu'on peut arriver à bon mix, à mixer des campagnes d'acquisition qui vont nous donner des retours sur investissement et également d'entretenir notre communauté de manière davantage organique?
Je pense que le premier enjeu auquel les marques ou des agences qui vont aider des marques qui peuvent faire face, c'est toujours une situation en ligne avec le contexte.
Dans quel contexte ces campagnes ou ces efforts-là vont être déployés?
Pour quels objectifs?
Je pense que c'est le premier point sur lequel il est nécessaire de se concentrer parce que c'est en fonction de l'articulation des campagnes qui va être donc réalisées selon "ses objectifs, ses enjeux-là" qu'on va être en mesure, justement, d'avoir tout simplement des campagnes qui sont bien pensées, qui sont complémentaire, qui se cannibalisent pas, qui ont le meilleur retour sur investissement possible.
On parlait tantôt, par exemple, de la compatibilité entre des efforts tanniques et des efforts publicitaires quand on faisait notre petit burn-out, il y a quelques minutes.
Et on parlait justement de la nécessité tout simplement de créer des audiences de manière organique pour ensuite notamment de pouvoir les recibler d'un point de vue publicitaire.
Ne vous détrompez pas, on sait la même chose sur Instagram.
On va travailler avec des audiences où on va justement essayer de stimuler le maximum d'engagement, que ce soit par le biais de contenus publiés sur le site, que ce soit par le biais de publier contenant en Story, que ce soit par le biais de contenus publiés donc sur IGTV.
On pourra en parler un petit peu plus tard pour notamment pouvoir aller recibler ces audiences-là qui montrent déjà des audiences donc un petit peu plus tièdes, un peu plus très qualifiées pour des campagnes de conversion.
Donc le pendance si je puis dire, entre Instagram et "Instagram Organique, Instagram publicitaire", on retrouve un petit peu les mêmes passes que sur Facebook, ce qui sont un petit peu plus les codes, si je puis dire puis les usages qu'on retrouve également sur la plateforme.
Intéressant, donc en gros, ça, c'est quelque chose que tu vas faire, disons, avec ta base de clientèle, c'est-à-dire on va commencer avec une stratégie de contenu pour bâtir une communauté, bâtir des audiences qui sont intéressées avec le produit pour éventuellement aller essayer là "de closer le deal avec une publicité, puis une offre".
Oui, ça peut être par le biais, ça peut être sur un schéma similaire.
On ne va pas travailler également à ce qu'on appelle du marketing d'interaction.
Je pense que ce n’est un secret pour personne, du moins chez les gens qui nous connaissent.
Mais dans les premières années de Réverbère, c'est énormément de marketing, d'interactions, notamment automatisées.
Donc tout simplement à réaliser des interactions avec un personnage de clientèle définie selon un contexte.
En fait, que ce soit, donc ce contexte ça ne marche pas, une action de l'usager, etc.
Etc.
Puis c'était, ce qui était intéressant avec cette technique-là, c'est qu'on arrivait tout simplement à aller avoir de la rétroaction.
Qui dit rétroaction, dit engagement vis-à-vis de la marque et donc opportunité de reciblage.
Donc ça, ça peut être, si je puis dire, quelque chose de parallèle à ça.
Au-delà des leviers un petit peu plus traditionnels que sont le marketing de contenu ou le marketing d'interaction, il y a des choses également extrêmement intéressantes à faire avec les influenceurs.
Je pense que tu es familier avec le Brand Collabs Manager, les opportunités qui existent entre marketing publicitaire et marketing d'influence.
Ce volet-là va être considérablement accru au cours des prochains mois.
Ce qui va se passer, c'est que selon notre humble avis et selon du peu ce qu'on sait, c'est que la limite a encore une fois entre les influenceurs et le marketing publicitaire va s'affiner, s'affiner, s'affiner.
Plus le temps va passer, plus les influenceurs vont avoir un rôle d'affiliés pour les marques.
Donc grosso modo, si on veut illustrer ça avec un cas très simple, prenons l'exemple de votre feed en fait.
Donc le flux de données qui est envoyé par votre site e-commerce vers votre catalogue.
Dans l'environnement Facebook ou Instagram, dont le catalogue vous permet aussi de faire du people tag.
Ce catalogue-là pour l'instant, seule l'entreprise qui est propriétaire du site Web a accès à cette information.
Qu'est-ce qui est en train de se passer actuellement chez Instagram?
On est en train de donner, si je puis dire accès à ce catalogue aux influenceurs.
Comment ça va se passer?
C'est d'une manière très méthodique, car comme vous le savez, Instagram a beaucoup, beaucoup de chevaux de bataille actuellement en cours dont IGTV.
Et pour l'instant, cette affiliation-là va être seulement possible via IGTV.
Mais on peut très, très facilement penser que, notamment avec l'arrivée de Shop, qui est une autre fonctionnalité organique qui permet de magasiner en ligne sur Instagram via une section dédiée.
Donc on pourra en parler également tantôt parce que c'est absolument fascinant.
Cette logique d'affiliation va se retrouver là, donc encore une fois, de nouvelles interactions, de nouveaux modèles, de nouveaux comportements également à cibler pour justement avoir un bon équilibre entre stratégies organiques et stratégies publicitaires.
Je suis curieux quand tu parles qu'un influenceur va pouvoir avec le Brand Collabs Manager avoir accès à un catalogue du client au niveau du produit.
Est-ce tu es en train de me dire que littéralement, sans même envoyer les gens sur le site Internet, on va pouvoir, disons, prendre le produit, le hoster sur Instagram Checkout, Instagram Shopping, sachant que le produit appartient au brand et que l'influenceur directement va pouvoir le vendre ?
C'est ça. Mais en fait, c'est déjà un petit peu le cas si on retrace qu'est ce qui s'est passé avec IG Shopping, IG Shop, Shop à Instagram.
Bref, les noms sont multiples.
Qu'est-ce qui s'est passé dans les derniers mois?
On a eu le lancement en fait, de la fonctionnalité au Canada après un an et demi, deux ans d'attente.
Puis, chez nos voisins américains, la patente a continué à rouler extrêmement vite.
C'est-à-dire qu'aujourd'hui, quand on fait du IG Shopping au Canada.
Oui, bien entendu, on est renvoyé vers une landing page qui est généralement le site de la marque ou le produit donc qui a été identifié dans la photo, donc correspondant et donc affichée pour un achat.
Là aussi, de très belles opportunités en reciblage bien entendu.
Maintenant, où est ce qu'on en est aux États-Unis, c'est que, grosso modo, cette notion de sortir de l'écosystème d'Instagram pour se rediriger vers un acquis natif de la marque d'un site web e-commerce n'a plus lieu d'être, dans la mesure où Instagram travaille donc bien entendu avec Facebook, avec PayPal notamment, dans un premier temps pour faire cet achat directement sur Instagram.
Puis maintenant avec l'arrivée de Facebook Pay, il n'y aura même plus de PayPal, donc tout va être contrôlé par Facebook et Instagram, même la transaction.
Ce qui est en train de se passer aux États-Unis maintenant.
Il faut que là, je vous aie dit qu'est-ce qui arrive et qu'est-ce qu'il y a déjà en place.
Maintenant, qu'est-ce qui est en déploiement progressif?
C'est que, grosso modo, les marques vont avoir une nouvelle section dans leur profil donc qui s'appelle tout simplement en fait IG Shop.
Vous allez voir c'est une icône qui va être sur votre profil au même endroit que vous avez les photos dans "votre IGTV", puis également les photos où vous êtes identifié.
Section en fait, vous allez avoir des collections.
Bon, toi qui fais de la publicité, les collections, ça te parle en placements publicitaires.
Probablement, c'est des ensembles de produits selon des thématiques où, justement, vous allez pouvoir afficher vos produits et donc faire en sorte, encore une fois, que les gens puissent magasiner sans sortir de l'écosystème.
Et c'est ces éléments-là qui vont être partagés aux influenceurs pour que ces derniers puissent identifier les produits mentionnés dans ces collections dans leur contenu.
Gardons en tête encore une fois que ça va dans un premier temps sera limité à IGTV.
Le concurrent d'Instagram à YouTube, les gens rigolent quand je dis ça, mais en fait, ce qu'il faut savoir qu'on a parlé un petit peu à l'introduction.
C'est qu’Instagram est le réseau social préféré des influenceurs.
Le deuxième, c'est YouTube.
Quand ils ont sorti IGTV, ce n'est pas pour les marques, ce n'est pas pour des usagers comme toi et moi, c'est vraiment pour des influenceurs pour faire en sorte justement, de leur offrir de nouvelles opportunités de monétisation, comme les badges, par exemple, et comme les opportunités dont on vient de parler là
pour concurrencer YouTube.
Non, mais ça fait du sens, ça fait sens à un certain point à un moment donné.
Ce n’est pas compliqué. La stratégie "de domination de Facebook"
depuis plusieurs années, c'est d'aller prendre toutes les plateformes sociales émergentes, puis de les amener chez eux.
Puis un certain point, si ce n’est pas possible, on va aller regarder un petit peu ce que le compétiteur fait, puis on va l'amener.
Même pas les émergentes, même pas les émergents.
Moi, c'est tantôt comme tu me demandais "qu'est-ce qui t'a motivé?", c'est une agence spécialisée sur Instagram?
Si on avait pris le chemin un petit peu plus long, dont je faisais allusion.
Je t'aurais parlé vraiment de ma fascination pour la stratégie vraiment d'affaires et d'acquisition d'Instagram.
Instagram, qui a copié Snapchat avec les Stories et qui sort aujourd'hui 395 millions de Stories chaque jour, alors que Snapchat en sort que 175 millions.
Les Stories qui sont probablement un des écosystèmes organiques les plus incroyables pour les marques, dans la mesure où vous allez pouvoir avoir une rétroaction directe avec vos audiences.
On parlait tantôt de comment l'organique peut favoriser le publicitaire.
Les Stickers, c'est un exemple absolument fabuleux.
Je parle des stickers traditionnels, mais également les nouveaux stickers qui ont été sortis avec les gift cards, avec simplement les holders online.
Vraiment, il y en a vraiment toute une pléthore, si je puis dire.
Il y a eu tout premier, d'abord ce premier volet.
Ensuite, donc, il y a eu IGTV qui est venu donc concurrencer YouTube, comme on l'a mentionné.
IGTV qui a été sorti en 2018 et qui reste encore aujourd'hui l'un des chevaux de bataille principaux de la marque.
Puis, bien entendu, on a IG Shopping.
IG shopping qui est vraiment, si je puis dire, le challenger à Amazon.
Aujourd'hui, IG Shopping, c'est 130 millions d'acheteurs mensuels.
C'est énorme.
C'est vraiment un gros gros gros marché.
Puis là, on a eu Reels qui est depuis un an et demi en bêta test au Brésil et qui vient d'arriver sur le marché canadien en août.
Ça a été la grosse, grosse, grosse sensation Reels on n'a rien inventé.
Si vous faites un tour sur Reels, premièrement, vous y accédez via les stories, puis vous allez vous rendre compte que c'est un amalgame de plein de fonctionnalités qu'Instagram avait déjà développé par le passé.
Donc une stratégie extrêmement agressive, puis une stratégie qui est baquée par une intelligence d'affaires colossales, à savoir celle de Facebook tout simplement.
Je veux dire, c'est bien là, toutes les initiatives qu'amènent, mais on les a vu ailleurs puis elles sont amenés, on va dire un petit peu plus vite, aussi simple que ça.
C'est comme en entrepreneuriat, si je ne suis sûr pas d'avoir l'idée, il faut savoir la mettre en brand.
Effectivement.
Donc oui, je pense que tu l'as mentionné plusieurs termes et qui sont intéressant, je fais une petite parenthèse de ce que tu dis.
L'année dernière, on avait fait avec une partie de nos clients chez J7 Media et en partenariat avec Facebook, le chemin de la publicité Facebook à Montréal, puis il avait mentionné un truc qui était complètement fascinant.
Il y avait que les Stories, autant sur Instagram, puis sur Facebook, mais davantage sur Instagram, parce que c'est là qu'ils sont le plus populaires.
Facebook comparait les Stories, donc l'émergence des Stories à l'arrivée de Facebook sur mobile.
C'est aussi gros que ça là. Donc quand Facebook est passé de desktop à, on est capable maintenant d'avoir une application sur mobile.
Il y avait eu énormément de gens qui étaient de nouveaux utilisateurs, qui étaient venus avec ça.
Ils ont senti la même traction quand les Stories sont arrivés. Donc, Tsé c'est pour dire que, de prendre l'idée d'un compétiteur.
L'impact que ça peut avoir, c'est tout à fait impressionnant.
Puis nous là, comment je peux dire ça? Ce ressenti-là, on le perçoit également chez nos clients.
La façon dont on intègre les Stories à des stratégies de contenu en 2020 versus comme on le faisait il y a deux ans, ça diamétralement évolué.
Un exemple tout simple, je veux dire oui, les Stickers.
Premièrement, on l'a vu avec la COVID, il y a eu une arrivée massive de Stickers.
On n'a jamais vu autant de Stickers arrivés en même temps.
On a peut-être eu une demi-douzaine de Stickers qui sont arrivés.
Puis des Stickers qui sont vraiment axés sur la conversion.
On parle de réservation en ligne, on parle d'achat de carte en ligne.
On parle vraiment, bien sûr, l'IG Shopping en Stories, oui, évidemment puis ça n'a pas été encore avant la COVID.
Il y a vraiment eu un gros impact là, même au niveau technologique.
Au tout début des Stories, c'était impossible "de programmer la publication d'une Story"
comme on le faisait avec une publication en fil, par exemple.
Ce n'est pas encore 100% automatisé, notamment à cause des Stickers, mais ce processus est quasiment automatisé.
Donc il y a eu beaucoup de travail qui a été fait.
Puis on se rend compte encore une fois que la façon dont sont passés les Stories, c'est ce qui ressemble le plus à aujourd'hui.
Je pense à ce qu'on pourrait qualifier de storytelling sur les réseaux sociaux, un concept qui existe depuis que les marques sont marques parce que, justement, le format s'y prête et parce qu'il y a certaines [inaudible] activités, là, encore une fois d'un point de vue organique et qui est incroyable encore une fois.
Cette logique-là, on la retrouve aussi en publicité, quand on peut faire une sorte de carrousel de trois vignettes en story.
En termes de mémorisation de marque, c'est absolument incroyable, c'est vraiment un super bel outil.
Je t'ai parlé de plusieurs points puis je rebondis à ce que tu as dit là, Stickers IGTV, tout ça.
Puis moi, ce que j'avais vu puis j'aimerais ça t'entendre là-dessus.
C'est qu'à chaque fois que Facebook, Instagram, puis j'utilise Facebook, c'est parce qu'ils font tous partie de la même famille.
Ce n'est pas compliqué.
À chaque fois que ces géants-là lancent une nouvelle initiative, souvent on a été capable de voir qu'il y avait davantage de distributions gratuites avec leur approche.
Je donne un exemple.
Quand il y a à peu près 4,5 ans de cela, les Facebook live ont été changés, ils ont été plutôt intégrés sur Facebook.
La seule chose qu'on pouvait voir, c'était les Facebook live, parce qu'il voulait donner la distribution organique à ces nouveaux contenus-là
pour leur donner une chance vraiment de faire leur place.
Si on amène ça maintenant avec Instagram, deux questions que je te pose.
1. Est-ce que tu as vu la même chose?
Stickers, les Reels comme tu as mentionné, les Stories.
Est-ce que tu as vu qu'il y avait davantage de distributions puis des données là-dessus?
Et si oui, ça serait quoi, la nouvelle opportunité que présentement les annonceurs ou les gens qui ont un commerce, puis font de la publicité
ou qui sont en train de gérer leur communauté sur Instagram peuvent utiliser en 2020 ?
Je te dirais, la fonctionnalité sur laquelle Instagram met le plus d'efforts actuellement, puis c'est étrange de faire ça, c'est "IGTV"
IGTV dans la mesure où Instagram, encore une fois, cherche à affaiblir YouTube, notamment par le biais justement, de l'attraction des influenceurs.
Les influenceurs sont un pilier essentiel dans la croissance d'Instagram et dans la rétention de l'audience.
Bien entendu, dans la création de contenu qui dit création de contenu, dit plus de temps placé sur la plateforme et donc plus d'opportunités de publicité.
Tu sais comment ça marche, finalement des ads publicitaires.
Donc c'est sûr que IGTV à ce qu'on voit depuis deux ans, je n'ai jamais vu autant d'acharnement de la part d'une marque par rapport à un produit.
Parce que n'est pas un produit qui a rencontré beaucoup de succès à son début IGTV.
Même encore aujourd'hui, c'est un produit qui est difficile d'approche.
On a vu qu'il y a eu de grosses évolutions au niveau de la façon de la distribution du contenu.
Au début, on publiait sur IGTV, c'est tout. Maintenant, on publie sur IGTV, puis on a des extraits pour nos stories.
Il y en a des extraits pour nos placements plus feed.
Donc, il y a déjà tout ce volet qui a été mis en place.
On a eu un deuxième volet qui est extrêmement, je pense, important puis pour moi, ça va être vraiment le...
Ce qui va faire pivoter IGTV dans le cœur, notamment des influenceurs, c'est tout le volet monétisation.
Donc on a eu les badges qui ont été introduits, qui permettent tout simplement donc aux gens qui suivent un influenceur d'acheter des badges pour faire en sorte que leurs commentaires soient avantageux vus par l'influenceur ou d'appartenir à un groupe de personnes très sélect pour recevoir tout simplement des communications préférentielles du type d'influenceur-là.
On a eu le placement également, dont on parlait tantôt qui va permettre de faire du placement de produit directement dans IGTV, pour justement avoir un lien qui va pouvoir [inaudible] un petit limite pour reproduire sur un landing page.
Donc, je pense que c'est la fonctionner [inaudible] qui a demandé le plus d'efforts à Instagram durant les dernières années.
Puis c'est probablement celle qui va continuer à solliciter le plus d'efforts.
Pour ce qui est de nos amis dans le commerce de détail, moi, ce que je vous conseille de regarder, c'est Instagram Shopping.
C'est absolument incroyable ce qui est en train de se passer.
On parle d'une plateforme qui, au début Instagram, c'était quoi?
C'était quasiment un Foursquare. Ceux qui ne sont pas au courant.
C'était un Foursquare dédié au whisky, en fait. Grosso modo, je le caricature, mais c'était ça.
On est passé à 200, à une plateforme très artistique, à une plateforme qui est en train de devenir, selon mon humble expérience, le meilleur ami, tout simplement des commerces de détail.
Puisque ce qui est en train de se passer sur Instagram, c'est du jamais vu.
Rappelez-vous à un moment, le seul lien cliquable qu'on avait sur Instagram, c'était le lien dans la bio.
On a fait du chemin depuis.
Donc moi, je pense que regarder tout ce volet, comme je l'ai mentionné, ça peut être très intéressant, d'autant plus qu’Instagram est en train de devenir un écosystème transactionnel à part entière.
Encore une fois, rappelez-vous ce que je mentionnais tantôt.
Avant, il fallait sortir d'Instagram pour pouvoir acheter.
Maintenant, Instagram va permettre tout simplement, bien entendu, de stocker vos informations de shipping, mais également de facturation.
Mais il va utiliser sa propre solution, qui est Facebook Pay pour faire en sorte que vous puissiez payer en toute sécurité comme vous le feriez sur Amazon.
Encore une fois 130 millions d'acheteurs, selon les derniers chiffres, mais ça ne cesse de croître et les fonctionnalités ne cessent d'aller de l'avant aussi.
Donc, c'est dangereux pour votre compte en banque quand vous êtes utilisateurs, mais c'est une opportunité fabuleuse quand vous êtes une entreprise. [inaudible].
Si vous faites de la publicité Facebook, vous vous êtes sûrement déjà posé la question suivante :
comment j'augmente mon budget publicitaire sans impacter mon coût d'acquisition?
Chez J7 Media, on gère près de 1 million de dollars de publicité Facebook par mois et on a décidé de vous faire un guide complètement gratuit de plus de 20 pages vous montrant comment amener vos campagnes de zéro à 1.000 dollars par jour sur Facebook.
Pour le télécharger, rendez-vous à l'URL suivant experts.j7media.com/socialselling.
Donc je répète experts.j7media.com/socialselling.
Le lien est également dans les notes de l'épisode.
De retour à la discussion en cours.
C'est intéressant à ce que tu dis IGTV parce que, en gros, je pense que ça répond un petit peu à un enjeu fondamental qu'est la plateforme a en ce moment.
C'est qu'il manque d'espaces publicitaires.
Il manque d'espaces publicitaires. Les fils d'actualités sont bondés.
Les Stories sont bondés et de plus en plus Facebook, Instagram, et toute cette belle famille-là essayent de créer davantage d'espace publicitaire.
Donc, corrigez-moi si je me trompe, mais à mon avis, c'est la vision exacte qui est en train de prendre.
C'est de dire, on veut créer un nouvel inventaire publicitaire intéressant pour les annonceurs avec IGTV.
Donc, on va mettre tous nos efforts là-dessus pour que les gens consomment le maximum d'IGTV.
Et qui dit que, quand les gens vont consommer cette plateforme-là
de plus en plus automatiquement, les annonceurs vont pouvoir s’intégrer plus facilement.
Bien sûr, puis j'aimerais rebondir ce que tu dis, c'est en termes d'inventaire publicitaire.
Si on regarde les placements disponibles sur Facebook et les placements disponibles sur Instagram, on va vite se rendre compte qu'Instagram tient un petit peu la patte, dans la mesure où il n'y a pas 15.000 opportunités de ciblage sur Instagram, on va faire du placement en fil, du placement stories.
On va bientôt faire du placement sur IGTV.
On peut faire du placement dans la section Shopping, donc il y a en fait tout simplement un onglet dans la section Explore.
Donc grosso modo, les meilleurs contenus qui peuvent correspondre à vos goûts et qui sont achetables.
Mais ça s'arrête là. C'est très, très limitatif.
C'est pour ça qu'Instagram travaille justement sur de nouveaux emplacements.
C'est pour ça qu'il travaille également sur "des applications séparées".
IGTV, il ne faut pas oublier aussi que c'est une application séparée.
IG Shopping va avoir sa propre... Ça, c'est un petit gasme mais...
Instagram Shopping va avoir probablement et très probablement sa propre application également.
Donc, on essaie toujours, encore une fois d'augmenter, mais tout simplement les opportunités d'affichage que l'on peut avoir et donc d'étoffer un inventaire publicitaire pour monétiser davantage la plateforme et offrir justement aux annonceurs différentes opportunités de ciblage.
Intéressant. D'ailleurs, tu as parlé un peu plus tôt Marketing d'influence.
Je pense que c'est inévitable de rentrer un petit peu dans ce sujet-là.
C'est tellement intéressant les opportunités qui peuvent avoir là-dessus.
Au 17ème épisode de Social Selling, Charlie, j'avais eu la chance de recevoir mon ancien collègue de travail Tareq Dasser, qui maintenant, il est en charge d'une jeune organisation qui mixe stratégie d'influenceur avec publicité Facebook.
Donc le modèle d'affaires est assez intéressant.
Puis, il nous parlait à quel point que les deux pouvaient faire un mélange explosif pour spécifiquement, ici des commerces en ligne.
Donc j'avais eu le feedback de Tarek qui m'expliquait un petit peu sa stratégie, je trouvais très intéressant.
J'aimerais t'entendre toi là-dessus, marketing d'influence mixe avec stratégie publicitaire.
C'est quoi ta vision?
Comment que tu vois le tout en 2020 pour les commerces?
Je pense que la plus grosse révolution qu'il y a au niveau du marketing d'influence à aujourd'hui.
Et qu'est-ce que Facebook et Instagram ont rendu possible ?
C'est considérablement de faciliter le processus de sélection de qualification des influenceurs dans un premier temps.
Mais également considérablement faciliter la mesure du retour sur investissement.
Dans la mesure où comme, ou tu as aujourd'hui, quand vous allez utiliser le Brand Collabs Manager donc outil qui est dédié à cet effet-là, qui est un outil, donc géré et validé par Instagram.
Vous pouvez utiliser en tant que marque ou en tant qu'influenceur.
Vous allez pouvoir justement, beaucoup plus facilement répondre à ces enjeux de sélection.
Comme je l'ai mentionné, mais également de mesures de retour sur investissement parce que vous allez avoir accès aux datas de vos influences.
Donc, ce qui va être extrêmement intéressant d'un point de vue stratégique, premièrement, ce que je trouve fabuleux, c'est que vous allez pouvoir mettre en place des campagnes d'affiliation absolument incroyable.
Puis c'est vraiment, je pense, un des gros avantages de ce volet-là.
Je pense qu'aujourd'hui, on est de moins en moins dans l'air.
On va payer pour une publication, beaucoup plus payer justement pour une collaboration.
Je pense que les influenceurs veulent ça aussi.
Je pense que certains sont tannés un petit peu des relations d'un soir, comme je les appelle un marketing d'influence.
Ils veulent beaucoup plus savoir de la pérennité dans leur relation, surtout en ce moment où c'est un petit peu plus difficile pour eux.
Donc ça, c'est un premier point.
Mais le deuxième point que je trouve intéressant également d'un point de vue stratégique, c'est que vous allez avoir une propension à faire AB testing sur vos créatifs qui est absolument incroyable.
Vous allez même plus avoir besoin de créer vos créatifs.
Puis c'est ça, le game changer. Nous, on a eu des campagnes par exemple, on avait une demi-douzaine d'influenceurs qui allaient collaborer ensemble sur différentes, mais sur le même produit, mais sur différentes façons de traiter ce produit-là.
On parle de produit dans le domaine de l'alimentaire.
Puis nous, d'un point de vue publicitaire, ça nous permettait de faire du AB testing sur différents ciblages, mais également sur différents créatifs.
Donc en mettant en prévision d'autres campagnes, ça permettait déjà de valider des hypothèses, d'aller réchauffer également des audiences pour ensuite avoir des audiences que nous, des campagnes pardon, que nous, on allait gérer et de manière vraiment totalement autonome.
Et où les influenceurs ont déjà fait ce travail d'éducation par rapport au produit ou ce travail de sensibilisation.
Donc oui, non, je rejoins ce disait Tarek dans le sens où c'est probablement un des cocktails les plus explosifs.
Je pense qu'au Québec, on a eu, et on a longtemps décrié les influenceurs par le biais justement de tout petit exemple qui venait un petit peu discréditer la profession.
Mais pour travailler avec des créateurs de contenu assez régulièrement, je vous dirais il y a des gens qui sont extrêmement méticuleux et qui font une qualité de travail qui est tout à fait droite.
Ensuite, c'est à nous de bien savoir encore une fois intégrer ce travail-là
dans le cadre justement d'un contexte beaucoup plus global.
Souvent, on a des gens qui viennent nous voir, qui nous ont offert une campagne de marketing d'influence pour répondre à quels enjeux?
Donc c'est à nous également un petit peu, si je peux dire, de venir faire cette éducation-là et de remettre les choses dans leur contexte afin de faire en sorte.
OK, selon cet objectif-là, on va choisir tellement bon d'influenceurs, tel type d'influenceurs, tel type de campagne et à partir de ça, on va être en mesure, justement, d'avoir une approche beaucoup plus globale et non seulement dire "mais j'ai généré en impression, une portée de tant de personnes avec cette campagne-là".
Ben oui, tu l'as dit aussi.
Les outils de publicité sont tellement intéressants en terme de voir combien tu es capable de faire avec l'investissement que tu fais.
Maintenant, si tu es capable d'avoir un moteur de distribution qui fait x2.
C'est un influenceur qui a une audience entretenue, qui vient intégrer de la publicité dans les différentes manières que tu le dis.
C'est certain que ça change la dynamique, que ça change la dynamique du marketing d'influence.
De plus en plus, il va être relié à de la performance.
Je ne sais pas.
Je n'ai pas énormément d'expérience là-dedans, mais j'ai l'impression que, peut-être dans les premières heures du marketing d'influence, on allait surtout vendre, les présenter de la visibilité à un brand.
De plus en plus, j'ai l'impression qu'on va s'ennuyer davantage vers la performance.
On vendait de la visibilité, puis on vendait un nombre d'abonnés.
C'est surtout ça qui est problématique en même temps, ça a toujours été ça pour le meilleur marketing d'influence.
Puis, on a eu la chance de jouer au diable, à l'avocat du diable et de l'autre côté, faire le good cop / bad cop en fait.
Donc, on a vu les deux côtés de la médaille, puis le marketing de, on en parlait tantôt.
Le marketing d'interactions automatisées sur Instagram, on voyait des piques et des dents.
Je veux dire, en termes de following and following qui est absolument incroyable.
L'achat d'abonnés aussi, c'est une chose qui est arrivée.
L'achat d'interaction, ça aussi.
Donc, en fait, cette culture de l'abonné, cette culture du like qui est une mauvaise culture, est une contre-culture, a considérablement nui aux influenceurs sur le moyen terme, bien que leur a servi dans certains cas, encore une fois pour faire des généralités à court terme.
Là, on a un changement parce que les marques comprennent mieux comment justement appréhender le travail des influenceurs.
Je pense que les influenceurs, ou du moins certains influenceurs ont décidé
de mieux présenter ce qu'ils voulaient faire.
Comment ils souhaitaient le faire?
Comment ils pouvaient être intégrés avec des marques?
Puis, encore une fois, d'un point de vue technologique, ce qui est en train de se passer actuellement avec le Brand Collabs Manager.
C'est fou, on a accès en fait, à l'audience d'un influenceur, on n'a pas travaillé cette audience comme bon nous semble en tant que marque.
Puis l'objectif, ce n'est pas d'imposer ça à l'influenceur, mais c'est de mieux comprendre comment fonctionne l'audience de l'influenceur en se basant sur la data pour être en mesure justement de proposer des collaborations et des activations qui sont plus intéressantes aux influenceurs, et dans le cadre duquel saisi ces influenceurs-là vont s'épanouir.
Puis c'est ça qui est intéressant.
On voit trop de collaboration d'influenceurs encore une fois sur Instagram dont 5 à 0 attachement pour la marque et pour le produit.
Ça, ça va permettre aussi les marques, ça donne la peine encore une fois et devenir un petit peu contrecarrer à cette tendance et de se servir justement des contenus qui sont peut-être beaucoup plus engageants, notamment via IGTV.
Effectivement, je pense que de bien mixer les deux peut continuer à générer des résultats qui sont intéressants.
Puis, Facebook l'a compris Instagram l'a compris.
Tsé, dans le sens que je pense c'est quoi?
Il y a un an de ça, un an et demi de ça que là, ils ont enlevé le nombre de personnes qui likaient ta photo sur Instagram pour essayer d'enlever un petit peu cet aspect de vanité là autour de chaque photo qui était mise.
Tsé déjà là, c'était dans une optique, j'imagine Charlie un petit peu...
Dans cette optique-là qu'Instagram prenait ces mesures-là.
C'est oui et non, en fait. Je vais expliquer pourquoi.
Parce que, premièrement cette mesure-là, elle a été adoptée ben c'est un petit peu...
Instagram travaille tout le temps en local, en fait.
C'est comme Facebook, on a des zones de marché, puis on diffuse selon certaines caractéristiques "régionales et comportementales", certaines fonctionnalités.
C'est comme une nouvelle fonctionnalité.
Tantôt je parlais de Reels qui a été testé au Brésil.
Il y a d'autres fonctionnalités que sont testés sur des pays baltiques notamment.
Donc, oui et non pour ça, puis oui et non parce que, Instagram, je dirais quand on compare à Facebook a fait le saut à moitié, en ce qui a trait à la qualité des données.
Si aujourd'hui, vous allez voir la section analytique de votre compte Instagram sur votre mobile, vous ne pouvez pas prendre de décisions d'affaires par rapport à celle-ci.
On est loin d'un insight sur Facebook.
Donc je pense qu'il y a tout ce côté, si je puis dire en standardisation de la donnée qu'il y a encore à faire.
Puis on nous voit beaucoup encore, en ces choses-là.
Il y a une dualité au niveau du produit entre Instagram et Facebook en fait.
Le meilleur exemple aussi, c'est le Creator Studio, qui est un studio qui fait énormément jaser.
Allez voir le Creator Studio version Facebook et le Creator Studio version d'Instagram.
Vous allez voir, ces deux teams différents qui ont eu le même cahier d'échanges, mais qui ont une interprétation quasi similaire.
Je trouve que celle d'Instagram est un peu mieux faite.
Vous allez voir c'est un petit peu variable.
Puis cette standardisation-là ferait beaucoup de bien oui au volet analytique, mais également au volet de messages privés.
Les messages privés sur Instagram, ça a été pendant, même encore aujourd'hui, en termes de conversion, ça reste un super bel outil avec justement, qu'est-ce qu'on peut faire sur cette plateforme-là?
Mais encore une fois, les messages privés sur Instagram par rapport à la gestion qui est faite sur Facebook, on est dans deux mondes différents.
On s'en va de plus en plus vers une centralisation.
D'ailleurs, les deux seront probablement, à très court terme jumelés.
On aura un seul canal, un seul screen de messages pour gérer tout ça.
Mais encore une fois, il y a beaucoup, beaucoup encore de différences entre les deux plateformes, mais c'est dommage.
Tranquillement, ils sont en train de dire comme tu le dis, de mixer davantage tout ça ensemble.
Puis tu as parlé le Creator Studio donc parlons-en un petit peu.
Porteur organique.
Porteur organique, c'est quelque chose qui n'existe quasiment plus sur Facebook, qui se tire de plus en plus de la patte sur Instagram pour des raisons très simples.
N'importe quelle plateforme sociale à un certain point veut monétiser ses efforts.
Donc, c'est très, très compréhensible.
Maintenant, c'est quoi que tu vois comme futur ici, au niveau de la portée organique?
Est-ce que tu penses que, comme Facebook, il faut peut-être se faire un deuil un petit peu, puis voir d'autres aspects stratégiques?
On ne peut plus uniquement se fier à ça pour une stratégie d'affaires?
Quand tu vois ça?
Je serais un peu moins pessimiste que toi.
Tu vois, c'est probablement, un côté sud de la France.
Mais je pense que la portée organique sur Instagram a encore de beaux jours devant elle.
C'est sûr que si on le compare par exemple en 2017 ou 2016 qui est pour moi leur en guillemets, "apogée de la porte organique sur Instagram", on a perdu en vitesse, c'est indéniable.
Je pense que malheureusement, d'ailleurs le marketing d'interactions automatisées comme j'en parlais tantôt, justement.
Le fait de décrédibiliser ça, a justement été un des éléments qui a "généré cette perte de vitesse là".
Aujourd'hui, je pense qu'avoir de la portée organique sur Instagram, c'est encore possible.
Je pense que la portée organique pour bien des marques est encore meilleure sur Instagram que sur Facebook.
Je parle de Cavani, je ne parle pas de cas particuliers, bien entendu.
Puis ce que je pense surtout, c'est que, là encore une fois les Stories ont un rôle prépondérant à jouer.
Ce qu'il faut savoir d'un point de vue algorithmique, c'est que peu importe si vous publiez en stories, peu importe si vous publiez en feed, la réceptivité de vos contenus et l'engagement que vont générer ces contenus vont se "répliquer de l'un à l'autre".
Donc, si vous voyez grosso modo que votre feed est en perte de vitesse, en termes de portée organique, mais que vos stories, de par la qualité, de par le côté humoristique, de par le côté ludique, ça c'est des choses concrètes qu'on peut faire avec les stickers, rencontrent beaucoup plus d'engagements en termes d'ouverture, en termes d'engagement, de réponse à des questions, etc.
Misez sur vos stories. Pourquoi?
Parce qu'en allant générer de l'engagement sur vos stories, cet engagement-là va impacter la visibilité de vos stories, bien entendu, mais également la visibilité de vos publications qui sont sur le feed.
Donc, je pense que la portée organique sur Instagram a diminué, mais je pense que c'est également un petit peu la faute des marques qui n'ont peut-être pas su faire le switch vers les stories beaucoup plus rapidement ou de manière beaucoup plus, comment je pourrais dire pragmatique.
Intéressant, très intéressant.
Charly, on pourrait parler pendant des heures d'Instagram, de marketing d'influence, des campagnes de publicité sur Instagram, mais disons pour les gens qui nous écoutent aujourd'hui, qui ont un business, qui sont en train de faire de la stratégie média pour d'autres entreprises.
Comment on peut en apprendre un petit peu plus sur toi, sur Réverbère?
C'est quoi les meilleures manières là pour rentrer en contact avec vous?
Ben pour en savoir plus sur Réverbère, le moyen le plus simple, je pense, ça reste, ça peut aller visiter un petit peu notre site web.
Là, on est en train de retravailler sur celui-ci et vous allez voir quelques études de cas [inaudible], vous allez en savoir un petit peu plus sur ce qu'on fait.
Et puis, vous allez toujours pouvoir télécharger le "Livre blanc", qui nous a mis un petit peu sur la marque qu'on a publié
il y a deux ans et demi, qui s'appelle "Instagram sans filtre"
et qui est un bon white Paper d'un peu plus d'une centaine de pages.
Je te dirai qui donne grosso modo une trentaine de conseils sur comment vendre sur Instagram.
Encore une fois, c'est un eBook qui commence à prendre un petit peu de l'âge.
Puis ce que je peux vous conseiller également en parallèle, puis je vous invite à écouter très attentivement ce que je vais dire.
Ouvrez grand vos oreilles.
On va annoncer quelque chose, dans quelques jours.
Je ne peux pas en dire trop, je vais rester vague.
Je vais vous teaser un petit peu, mais je pense que pour les gens qui sont dans le commerce de détail, ça va être un game changer au niveau provincial.
Ça, c'est bon ce que je dis.
Je suis conscient de bien peser mes mots malgré mon côté sudiste, encore une fois.
Mais gardez l'œil ouvert sur notre site, garder l'œil ouvert sur notre compte Instagram, sur votre page Facebook, sur notre page LinkedIn et je pense que les gens qui sont dans le commerce de détail vont moins avoir une belle surprise. Disons que la rentrée va bien se passer.
Ah bon! Donc là, on vous suit sur votre site puis vos médias sociaux puis on va en savoir plus.
Avant, mettons en garde. On enregistre aujourd'hui, 7 septembre 2010.
Donne nous un approximatif à peu près de quand cette nouvelle-là va sortir?
Je te dirai dans les six, cinq prochains jours. Ha! OK.
Ha! On est juste avant.
Puis si vous ne voulez pas attendre, si vous avez plus de questions, c'est d'aller voir directement sur LinkedIn, je pourrais peut-être vous faire quelques indiscrétions si vous êtes gentil.
Bon, puis les gens vont écouter ce podcast-là. Il devrait sortir le 9 septembre.
Donc restez à l'affût, Charlie et son équipe qui ont de belles surprises pour vous.
Charlie, merci énormément de ton temps.
Aujourd'hui, je vais également mettre dans les notes de l'épisode l'eBook que tu as mentionné.
Vous avez fait d'une centaine de pages "Instagram sans filtre"
pour que les gens aient une pièce de contenus à se référer s'ils veulent en apprendre plus sur Instagram ou sur Réverbère.
Donc je pense que ça va être très utile.
Et bien pour les gens qui nous écoutent, on se dit à bientôt pour un prochain épisode de Social Selling.
Social Selling